
La trilogie des "Pénitents"
Alain LOMBARDI

Alain LOMBARDI
Réalisateur depuis presque 40 ans, j’ai eu la chance de réaliser des téléfilms, des séries télévisées, des captations de concert, de théâtre, de music-hall, des clips vidéo mais aussi des films d’entreprise etc… Durant toutes ces années, mon métier monopolisait la majeure partie de mon temps et ne me laissait guère le loisir de m’adonner à ma seconde passion : l’écriture (la première étant bien sûr le cinéma). Ce que je faisais cependant en écrivant des scénarios ou des adaptations de romans. J’ai aussi réalisé un court métrage dont je suis coauteur.
France 3 m'a donné l'occasion à maintes reprises de partir à la rencontre de nos régions : la Corrèze, la Creuse et la Haute-Vienne notamment, où j'ai été subjugué par la richesse de l'héritage culturel, et souvent ému par le courage d'une minorité, dont le combat pour éviter d'être absorbée par la mode anglo-saxonne des « fast foods », est une lutte constante contre l'oubli des traditions.
Voilà maintenant plus de dix ans que j’ai décidé de vivre pleinement de ma seconde passion : l'écriture !
Mon premier roman « Le pénitent de Sartène » est paru en décembre 2012 aux éditions du Panthéon. Fort de ce succès pour un premier ouvrage, mon second roman, « La Pénitente d’Euskal Herria » toujours aux éditions du Panthéon est paru en novembre 2015, et voici le tout dernier né : « Les pénitents de Breizh » disponible depuis le 13 mars 2020.
La trilogie des"Pénitents"
Ancrés dans l'Histoire, à la fin du XVIIIè siècle, en ce qui concerne "Les pénitents de Breizh" ou du XIXè pour "Le pénitent de Sartène" et "La Pénitente d'Euskal Herria", ces trois ouvrages sont totalement indépendants les uns des autres.
Néanmoins, à travers le même et vibrant hommage qui est rendu à ces belles régions françaises que sont : la Corse, le Pays Basque et la Bretagne, ce lien étroit les unit.
Hommage, tant à leur nature exceptionnelle, grandiose, époustouflante, qu'à leur flore ou leur faune sauvage foisonnante. Hommage enfin, aux richesses inépuisables de leur langue, de leurs légendes, de leurs coutumes ancestrales et de leurs valeurs profondes.
Ces ouvrages rendent également hommage à ces audacieuses héroïnes qui se battent pour conquérir leurs droits les plus élémentaires.
Droit pour l'accès à l'éducation, ainsi que le désire farouchement, Marie-Ange, l'héroïne du "Pénitent de Sartène", mais aussi pour le simple droit d'aimer. Bien que trahie par son mentor et amant, Marie-Ange ne renoncera jamais à rencontrer l'âme sœur.
Hommage encore à celle qui, comme Ézilda, dans "La pénitente d'Euskal Herria", fuit courageusement un oncle abusif au sein du foyer familial. Néanmoins, son esprit meurtri subira un tel choc qu'il se réfugiera dans la démence et, afin échapper à une souffrance récurrente, indélébile, il s'affranchira radicalement de la réalité… Humiliée, battue, déshonorée par celui auquel elle avait accordé une confiance aveugle, Ézilda, elle aussi, ne renoncera jamais pour autant à l'amour.
Dans "Les pénitents de Breizh", Gabrielle, jure de préserver son indépendance et revendique avec courage le droit de disposer de son corps qui, affirme-t-elle, n'appartient qu'à elle-même. En déclenchant autour d'elle les foudres de la passion, elle sera à l'origine d'un désastre qui précipitera la chute du marquisat ancestral paternel.
Sur fond d'intrigue policière, la trilogie des pénitents raconte l'histoire de ces femmes amoureuses, que la passion emporte. Si l'amour, mène le bal, il donne à l'intrigue une résonance universelle, car ces histoires sentimentales toujours réalistes, évitent les pièges de la mièvrerie, tant s'en faut...
Séduction, passion, manipulation, trahison, dépit amoureux, vengeance font rebondir sans cesse les récits… Riche en émotions, la lecture de la trilogie des pénitents procure des sensations fortes grâce à une tension narrative savamment orchestrée, et cela, justifie pleinement l'appellation de thriller.
Dans cette trilogie des pénitents, en tant qu'auteur, j'ai essayé en toute humilité d'informer, de captiver et d'émouvoir le lecteur, mais aussi de célébrer la beauté… la beauté sous toutes ses formes, et plus particulièrement, celle de la nature autant que celle de la femme. Après tout il appartient au lecteur de dire si oui ou non mon objectif est atteint.
Le dernier opus...
«Les pénitents de Breizh»
1788. Le bruit court à Saint-Vougay, dans le Haut-Léon en Finistère, que Gabrielle, héritière du marquisat de Kerjean s’est laissé séduire par Goulven, le fils du forgeron du château.
Afin de laver cet affront, Jozon, le père du galant, demande au marquis Édouard de Hautefort la main de Gabrielle pour son aîné. Le châtelain refuse de déroger et rumine un plan diabolique. La nuit de Noël, tandis que Jozon bat le fer sur l’enclume, l’Ankou, le messager de la mort fait une terrifiante apparition. Les croyances ancestrales liées au trépas sont vivaces en Bretagne. La peur du forgeron est telle que son cœur fragile se brise. Délivré de l’importun, Édouard donne un bal pour les dix-sept ans de sa fille à l’issue duquel elle désignera son futur époux ou prendra le voile. Résignée à faire un mariage de raison, Gabrielle tombe dans les griffes d’un libertin, le marquis de Beauregard.
Grâce aux idées nouvelles propagées par les philosophes des Lumières, les amants déchus triompheront-ils des obstacles liés à leur rang ?
Sur fond de Révolution, l’intrigue policière et amoureuse nous amène à croiser des personnages attachants qui, parfois, nous glacent le sang. Les sentiments les plus purs de la condition humaine s’affrontent en un duel éternel et universel : amitié, désir, passion ; trahison, jalousie, haine ou vengeance. Si l’honneur est le maître mot, l’infamie est à l’affût tandis que vice et vertu s’unissent en un même lit. Sous les faux-semblants, enfouie dans le secret des âmes, aussi blessante que le tranchant d’une lame acérée, la vérité éclate comme un rayon de soleil dans un ciel obscur.
« Qui se livre à l'amour renonce à la sagesse. »